L’année 2025 s’annonce comme un tournant majeur pour l’industrie de l’emballage alimentaire au Canada. Entre réglementations renforcées, pression environnementale et attentes croissantes des consommateurs, les entreprises n’ont plus le luxe d’improviser. Pour rester compétitives, elles doivent adapter leurs pratiques – de la conception à la mise en conteneur – tout en assurant conformité, sécurité et durabilité.
Pourquoi cette réglementation change la donne :
- Des matériaux à bannir : plusieurs plastiques à usage unique, même alimentaires, seront restreints ou interdits.
- Des règles plus strictes sur l’étiquetage : transparence sur la recyclabilité, la sécurité sanitaire et les instructions de tri.
- Une responsabilité accrue : les entreprises devront démontrer que leurs emballages alimentaires respectent les nouvelles normes, en particulier lors de l’exportation.
La mise en conteneur, souvent considérée comme une simple étape logistique, devient une composante réglementée de la chaîne de conformité. Un emballage non conforme au moment de la mise en conteneur peut aujourd’hui bloquer une livraison entière, générer des coûts supplémentaires ou nuire à l’image de marque.
Dans ce contexte, l’emballage ne se limite plus à un rôle de protection. Il devient un outil stratégique qui influence la performance logistique, la conformité réglementaire et la perception du client.
Ce qui change en 2025 pour l’emballage alimentaire au Canada
Le paysage réglementaire de l’emballage alimentaire évolue rapidement, et 2025 marque une nouvelle étape vers une industrie plus responsable. Les nouvelles règles ne concernent pas uniquement les fabricants d’emballages, mais aussi les distributeurs, transformateurs, exportateurs, et tout acteur impliqué dans la mise en conteneur.
1. Restriction des plastiques à usage unique
Le gouvernement fédéral a élargi son interdiction des plastiques non réutilisables. Cela inclut désormais plusieurs types d’emballages utilisés pour les produits alimentaires (films souples, barquettes noires, contenants multicouches difficiles à recycler, etc.).
Les entreprises doivent anticiper ces changements et s’orienter vers des solutions recyclables ou réutilisables.
2. Normalisation des consignes de tri et de recyclabilité
Le Canada vise une meilleure harmonisation des consignes de tri, avec une exigence de clarté sur l’étiquetage. En 2025, les mentions comme « recyclable » ou les pictogrammes devront correspondre aux capacités locales de traitement.
Cela implique une refonte de l’information imprimée sur l’emballage. Et cette exigence s’applique avant même la mise en conteneur, afin de garantir la conformité dès l’expédition.
Il est donc bien important de bien informer vos clients sur la recyclabilité
3. Renforcement de la responsabilité élargie des producteurs (REP)
La REP s’intensifie : les entreprises seront responsables de la gestion de leurs emballages même après la vente. Ce mécanisme s’étend aux entreprises exportant ou mettant en marché des produits alimentaires emballés.
La traçabilité des matériaux devient un critère de conformité, et les emballages non conformes peuvent être refusés par les centres de tri ou les douanes.
4. Conformité à l’exportation : pas d’emballage, pas de marché
Les marchés d’exportation (Europe, États-Unis, Asie) imposent leurs propres normes sur l’emballage alimentaire. En cas de non-conformité, la mise en conteneur peut être bloquée, voire sanctionnée.
Ainsi, anticiper les normes canadiennes, mais aussi les exigences des pays importateurs, devient essentiel.
Mise en conteneur et conformité : ce qu’il faut savoir
La mise en conteneur ne se résume pas à une opération logistique. En 2025, elle devient un point critique de la chaîne de conformité réglementaire. Un emballage non conforme, même bien conçu, peut entraîner un refus de marchandise au point de destination, des pénalités ou des coûts de relivraison importants.
Le conditionnement alimentaire vu comme un système global
Il ne suffit plus d’emballer un produit dans un contenant recyclable ou compostable. Il faut considérer l’ensemble du cycle :
- La résistance à l’écrasement et aux variations de température pendant le transport ;
- Le respect des règles d’étiquetage en matière de sécurité alimentaire (dates, lots, allergènes, traçabilité) ;
- La compatibilité entre emballage primaire (en contact direct avec l’aliment), secondaire et tertiaire.
Un emballage non pensé pour la mise en conteneur risque de s’écraser, de se déformer ou de contaminer d’autres produits.
Anticiper les risques de non-conformité douanière
Les autorités douanières, au Canada comme à l’étranger, sont de plus en plus vigilantes sur l’origine des matériaux d’emballage, leur traitement (normes NIMP15 pour les palettes, par exemple), et leur conformité aux exigences de sécurité sanitaire.
En cas de non-respect :
- Retard de dédouanement ;
- Retour ou destruction de la marchandise ;
- Dégradation de la relation client ou distributeur.
Emballage alimentaire et certifications
Certaines certifications deviennent des conditions d’accès à des marchés :
- BRCGS Packaging Materials (pour la sécurité des emballages alimentaires) ;
- ISO 22000 (sécurité agroalimentaire) ;
- Éco-labels reconnus au niveau provincial ou international.
Ces éléments doivent être pris en compte en amont de la mise en conteneur, dès la phase de design.
Quelles solutions adopter en 2025 pour se conformer ?
Face à l’évolution réglementaire et aux attentes croissantes des consommateurs, les entreprises du secteur alimentaire doivent adapter leurs emballages à la fois sur le plan technique, environnemental et logistique. En 2025, il ne s’agit plus seulement d’être conforme, mais de concevoir des emballages stratégiquement optimisés pour la mise en conteneur, la conservation, la sécurité alimentaire et la valorisation de la marque.
1. Adopter une logique d’éco-conception certifiée
L’éco-conception ne doit plus être perçue comme une contrainte, mais comme un levier de performance. Elle permet :
- De réduire les matériaux inutiles (et donc le poids et les coûts de transport) ;
- De faciliter le tri et la recyclabilité réelle au Canada ;
- D’anticiper les futures obligations en matière de responsabilité élargie des producteurs (REP).
2. Miser sur des matériaux validés pour le contact alimentaire
En 2025, les autorités exigent des preuves de conformité (analyses, certificats) sur les matériaux utilisés pour les emballages alimentaires, notamment pour le plastique recyclé, les bioplastiques ou les papiers/cartons traités.
Privilégier des fournisseurs certifiés et travailler avec un partenaire comme Créopack permet de sécuriser cette étape.
3. Intégrer la traçabilité dans l’emballage
Les normes exigent de plus en plus la traçabilité du conditionnement lui-même (lot, date, provenance, numéro de série). Cela passe par :
- L’impression ou le marquage durable directement sur l’emballage ;
- L’intégration de QR codes pour assurer une transparence totale jusqu’au consommateur.
4. Penser « performance logistique »
Un bon emballage en 2025 :
- Est empilable, compact, optimisé pour le conteneur ;
- Facilite les opérations de déchargement et d’entreposage ;
- Réduit les risques de casse ou de contamination.
C’est une approche que nous avons déjà démontrée dans certains projets clients comme notre étude de cas sur la transformation d’un emballage standard en solution éco-conçue
L’emballage alimentaire : un enjeu stratégique en évolution constante
Loin d’être un simple contenant, l’emballage alimentaire est désormais perçu comme un élément clé de différenciation, de conformité et d’engagement. En 2025, il occupe une place centrale dans la stratégie des entreprises agroalimentaires souhaitant se démarquer, conquérir de nouveaux marchés et limiter leur impact environnemental.
Voici pourquoi l’approche doit évoluer :
- La réglementation devient plus exigeante et impose une rigueur documentaire accrue (fiches techniques, traçabilité, normes de contact alimentaire, conformité REP, etc.).
- Les chaînes d’approvisionnement se complexifient, ce qui pousse à concevoir des emballages plus robustes, réutilisables ou recyclables, optimisés pour le transport en conteneur ou en palettes.
- Les consommateurs sont plus vigilants : ils scrutent les matériaux, les logos environnementaux, les mentions de recyclabilité, et attendent des entreprises qu’elles leur donnent les moyens d’agir de manière responsable.
Les entreprises qui sauront prendre en compte ces paramètres dès aujourd’hui disposeront d’un avantage compétitif solide, tant en termes de conformité que d’image de marque et d’efficacité logistique.
Anticiper pour mieux performer en 2025
L’année 2025 marquera un tournant pour les entreprises du secteur agroalimentaire au Canada. Entre l’évolution des normes, les exigences croissantes en matière d’étiquetage, et la pression environnementale, l’emballage alimentaire devient bien plus qu’un outil logistique : c’est un levier stratégique de conformité, de performance opérationnelle et de positionnement durable.
Adopter une approche proactive – en intégrant les contraintes réglementaires dès la phase de conception, en misant sur des matériaux écoresponsables et en optimisant le conditionnement pour la mise en conteneur – permet de transformer ces obligations en avantages concurrentiels.
Chez Créopack, nous accompagnons les entreprises agroalimentaires à travers des solutions d’emballage personnalisées, durables, conformes et adaptées aux réalités du marché canadien. Parce qu’un bon emballage ne se contente pas de protéger : il valorise, il rassure, et il transporte vos engagements autant que vos produits.
Vous souhaitez anticiper les changements réglementaires et optimiser vos emballages pour 2025 ?
Contactez notre équipe dès aujourd’hui pour une analyse personnalisée de vos besoins.
FAQ
Quelles sont les nouvelles obligations pour les emballages alimentaires au Canada en 2025 ?
À partir de 2025, plusieurs provinces canadiennes renforceront leurs exigences en matière d’étiquetage, de recyclabilité et de traçabilité des emballages. Il est notamment attendu que les matériaux non recyclables soient progressivement interdits, et que des mentions claires sur la composition et la fin de vie des emballages soient obligatoires.
Qu’est-ce qu’un emballage conforme à la norme NIMP15 ?
La norme NIMP15 (ISPM15) concerne les matériaux d’emballage en bois utilisés dans les échanges internationaux. Un emballage conforme est traité thermiquement pour éviter la propagation d’organismes nuisibles. Cette norme est essentielle pour l’exportation, particulièrement dans le secteur agroalimentaire.
Comment optimiser la mise en conteneur des produits alimentaires ?
L’optimisation passe par la réduction des volumes inutiles, l’usage d’emballages empilables et la conception de formats adaptés aux dimensions des palettes et conteneurs. Cela permet de réduire les coûts de transport et l’empreinte carbone.
Est-ce que tous les matériaux d’emballage sont recyclables au Canada ?
Non. Le recyclage dépend des infrastructures locales, qui varient d’une province à l’autre. Certains plastiques, matériaux composites ou emballages multicouches peuvent ne pas être recyclables selon les régions.
Quels sont les avantages d’un emballage écoresponsable ?
Un emballage écoresponsable améliore l’image de marque, réduit les déchets à la source, diminue les coûts de transport et favorise la conformité réglementaire. C’est également un atout stratégique pour répondre aux attentes des consommateurs.