BIEN FABRIQUÉ, BIEN EXPÉDIER

Ce n’est pas tout de concevoir et de fabriquer les meilleurs produits possible. Encore faut-il qu’ils se rendent intacts à destination.

Quatre conseils pour bien expédier

Comment s’assurer que ses produits arrivent en bon état chez le client ? Jean-Sébastien Comtois, vice-président et associé de la firme Cre-O-Pack, nous donne quelques conseils.

Y penser tôt

« Trop souvent, des entreprises passent des années à concevoir des produits novateurs et ce n’est qu’à la toute fin, presque en panique, qu’elles pensent à l’emballage et à l’expédition », affirme M. Comtois. Pourtant, il peut valoir la peine d’intégrer l’aspect logistique dans le processus de conception d’un produit, comme le fait le géant IKEA.

S’adapter aux canaux de distribution

Le choix de l’emballage dépend du mode de livraison. Ainsi, il pourrait être avantageux de concevoir un emballage plus résistant pour les produits qui seront surtout expédiés individuellement par l’entremise de services de messagerie comme FedEx ou UPS. En revanche, les produits livrés en grandes quantités aux magasins à grande surface pourront être habillés plus légèrement.

Prévoir un budget adéquat

L’emballage est souvent le premier contact du client avec le produit. « Il reflète l’image de l’entreprise », rappelle M. Comtois. Il importe donc d’en concevoir un qui ne soit ni trop minimaliste (risque accru de bris), ni trop fastueux (risque de heurter la conscience environnementale). Historiquement, on calculait que le coût de l’emballage devait représenter environ 1 % du coût d’un produit, mais en réalité, c’est souvent davantage, indique le dirigeant de Cre-O-Pack.

Consulter la bonne personne

Plusieurs entreprises proposent des services-conseils en emballage, mais certaines d’entre elles ont tendance à proposer les produits qu’elles fabriquent même si ceux-ci ne sont pas les mieux adaptés à vos besoins. Il convient donc d’en consulter quelques-unes avant de prendre une décision. Pour les produits fragiles, des laboratoires offrent des services de simulation qui permettent de tester la résistance aux chocs de différents emballages, relève Jean-Sébastien Comtois.

Visionner l’article complet en suivant le lien suivant : LaPress+ édition du mardi 24 novembre 2015